Refrain :
On est tous pourris par la cité,
Hanté par la monnaie
J'suis pas cinglé au point de vivre dans la pauvreté
C'est ici que la vie commence
Entre violence et souffrance
Chacun a sa cause et s'en bat les couilles des conséquences
Armaggedon, fiston, sonne,
Le monde est sous l'contrôle d'une poignée d'homme à la solde
Le seul empire s'attend sur le compte de Babylone
C'est en ces lieux maudits que le pire et la vie commence
Ouvre les yeux et grandir dans une salle banlieue en France
La justice brutalise nos frères, les pères sont blasés
Ca pue la pisse autour de nous, la merde, le prix du danger
Les mémoires sont balafrés, donc à chacun ces entailles
La haine a remplacée l'amour, l'amour n'est plus de taille
Le quotidien un affront, un reflet dont parfois j'ai honte
Cash, rage et bastons, si je m'en sors, c'est pour mon compte
Les temps sont durs, les hommes sont durs, mon ghetto c'est sûr
Si tu n'réagit plus, tu touche le fond au fur et à mesure
Quand rien ne progresse, même les négros se bouffent entre eux
Un simple regard blesse, ça mec c'est pire qu'un coup de feu
Hardcore réalité, c'est pour ma rime urbaine
Les jours sont les mêmes ici à Vitry Sur Seine
Refrain.
Toujours la même chose, l'homme en uniforme bleu restera maudit
Dans chaque banlieue, et dans chaque té-ci
Babylone va sombrer, les jeunes sont révoltés
Le signale est donné, le face à face peut commencer
J'serais pas un de ces négros qui travaillera pour l'État
Pas d'uniforme bleu, j'ferais encore moins les 10 mois
Hors de tout ça, l'mène tranquillement ma petite vie
Le négro de la rue, ruff d'esprit et 100% insoumis
Avec un flow de bicot qui résonne dans tout les bas les haut
On compte se faire du cash avec, pour ensuite rouler en Merco
Saper en costards, à la bouche un putain de cigare
Un simple mauvais regard et blaaah, je t'expédies sur l'billard
J'prépare mon heure de gloire avec mes banlieusards
Cela même si j'dois niquer des années de ma vie au placard
Mec tant pis, on est tous pourris par la cité
Hanté par la monnaie, j'suis pas cinglé au point de vivre dans la pauvreté
Moi je frappe dans le mille de mon crew et prêt pour l'an 2000
Le système et ses conneries, putain c'est pas facile
Ma zic berce l'adolescence, réveille la délinquance
J'te parle du bitume, garçon de par mes connaissances
On veut tous, partir loin des tours, connaitre de nouveaux jours
Savoir sacrifier sa peau, mourir pour son amour
J'veux pas devenir une caille mais je t'avoue que parfois que ça m'tente
Pour sortir de c'putain de merdier des solutions, y'en a pas 50
ROHFF dit, la vie est une salope, la moindre erreur c'est l'car-pla
Travailler dur pour réussir, négro t'as pas l'choix
C'est ici que la vie commence, le crash, le quotidien
Tous dans la même merde, débrouillard pour voir plus loin